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Corporate site«Lorsque nous étions assis pour parler des antécédents de la fondation, John Simon m'a dit : «cela a commencé par plus qu'un simple 'merci' aux pays qui ont participé à la croissance et au profits de KONE». Simon est un membre du conseil d'administration de la KCF. Il en est de même pour Tiina Herlin et Riikka Ihamuotila, qui étaient également présents à la réunion. Cette équipe a planifié et façonné les activités de KCF dans différents pays depuis sa création.
Leur premier projet, en 2011, était de créer une bibliothèque mobile spécifiquement conçue pour les enfants de migrants dans différentes villes de Chine. Le prochain arrêt était l'Inde, où l'équipe a collaboré avec le Rotary Club Madras pour soutenir l'activité du centre de la jeunesse Rotary Nagar dans un quartier déshérité de la ville de Chennai située au sud du pays. Depuis l'Inde, ils sont allés en Afrique du Sud et au Mexique à la recherche de jeunes ayant besoin d'aide.
Tandis que les problèmes varient de pays en pays, KCF a parfaitement ciblé son groupe d'individus recherché. «Nous nous limitons à des activités qui bénéficient aux enfants et aux jeunes avec un besoin évident. C'est une manière pour nous d'obtenir une orientation et d'en donner une à ceux qui recherchent de l'aide » ajoute Simon.
TROUVER LA BONNE ADÉQUATION
Seulement, le processus de finalisation d'une initiative dans chaque pays n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît. «Nous ne prenons aucune décision à l'avance » précise Herlin. «Nous prenons du temps pour déterminer ce qui est nécessaire et pour définir la nature des projets» ajoute t-elle.
«Nous effectuons un immense travail de fond avant de nous rendre dans un pays.» ajoute Ihamuotila, hochant la tête en signe d'approbation. «Au Mexique, par exemple» dit-elle, «nous avons essayé de déterminer ce qu'étaient les les problèmes les plus actuels et avons discuté des enfants des rues, de la place d'une fille dans la société, etc. – un grand nombre de renseignements.»
La recherche de fond n'est cependant que la première étape. Le processus inclut ensuite de nombreuses discussions avec les employés locaux de KONE et les partenaires potentiels dans la ville/le pays. Lorsque l'équipe de KCF visite un pays pour la première fois, elle organise 10 à 15 réunions par semaine, avec des ONG locales et des partenaires potentiels, avant de choisir le partenaire idéal. Herlin pense que le processus est lent mais qu'il constitue une manière efficace de déterminer le projet pouvant devenir 'autosuffisant'.
À LA POURSUITE DU MOMENT MAGIQUE
«Ce que nous voulons, c'est trouver cette magie: lorsque quelque chose est sur le point de se produire ou pourrait se produire en lui donnant un coup d'accélérateur supplémentaire» ajoute Simon. Il utilise l'exemple du Mexique pour expliquer cela. «Les habitants de Mexico City ont formé un collectif afin de réaliser des projets sans fonds, et cela a atteint un point tel qu'il leur était nécessaire d'officialiser leur activité et d'obtenir de nouveaux fonds. Nous avons donc pu constater qu'ils étaient pile au point où nous pouvions les aider à atteindre un nouveau niveau et assister davantage d'autres personnes» dit-il.
Et le résultat ? KCF et Tanesque A.C., une ONG locale située dans une communauté connaissant un niveau de crime et de chômage élevé et localisée en périphérique de Mexico City apportent une aide à Xico Arte, un groupe de jeunes local intéressé par l'art, devient une ONG indépendante qui travaille en étroite coopération avec le Musée de Xico.
Nous avons rencontré une situation similaire en Afrique du Sud. Avec l'aide de nombreux partenaires, l'initiative de KCF en Afrique du Sud a facilité la découverte du centre de la jeunesse innovateur de Westbury (WYC), situé dans une communauté pauvre de Johannesbourg et ayant un long passé de crimes issus de rivalités de gangs et de problèmes de drogue, mais à également sécuriser son premier financement depuis le Ministère des affaires étrangères de Finlande. Au centre se profilent désormais des agences à but non lucratif et des programmes de développement des compétences sous un seul toit afin de créer une boutique à guichet unique où les jeunes peuvent trouver une large gamme de services et d'opportunités.
LE TABOURET À TROIS PATTES
Le travail de KCF ne se termine pas à la mise en oeuvre du projet. Celle-ci continue de surveiller à distance les développements de tous ses projets. « Nous essayons de rendre une visite à chaque projet une fois par an, » précise Ihamuotila.
La distance, dit-elle, n'est pas le seul problème. Les différences culturelles posent également de nombreux défis. C'est là où les employés et partenaires de KONE entrent en jeu. Ils aident l'équipe de KCF à décoder les difficultés culturelles et surpasser les barrières de la langue.
« La dynamique de cette approche tripartite (une sorte d'approche ressemblant à un tabouret à 3 pieds) est telle que si l'un des trois pieds devient instable, c'est le tabouret qui tombe à la renverse. Parfois le pied instable est KONE, parfois c'est une ONG partenaire, et parvenir à un équilibre nécessite une quantité incroyable de gestion » mentionne Simon. La bonne chose est que l'équipe a appris à rester persévérante et patiente, et à toujours regarder le bon côté des choses.
En moins d'une décennie, KCF a fait une réelle différence en se basant sur la coopération des idées et des valeurs. Le voyage de cette organisation vieille de six ans vient seulement de commencer.